Un climat de travail hostile
Remarques déplacées sur le physique, propos à connotation sexuelle, attouchements, diffusion de photos dégradantes sur le groupe de discussion WeChat, théoriquement destiné à échanger des informations sur les horaires de travail ou les objectifs de production...
Ces faits, qui se déroulent sous les yeux des responsables d’équipe, ne semblent susciter aucune réaction de la part de la direction. Les ouvrières qui en sont victimes n’osent pas se plaindre, de peur notamment de perdre leur emploi.
Ces faits sont constitutifs de harcèlement sexuel. Ils établissent un environnement de travail hostile, qu’a clairement ressenti notre témoin pendant ses quelques semaines de travail dans l’usine.
Les ouvrières craignent une agression sexuelle et se sentent sans protection.